La ZFE à Solaize ? Les habitants disent non.

A la perspective d’une ZFE sur toute la Métropole, la commune de Solaize a pris les devants. Du coup, elle a diffusé aux Solaizards un questionnaire sur leurs pratiques de déplacements et leur avis.

Un taux de réponses intéressant

154 réponses soit 13,5% des ménages ! Alors qu’au niveau de la Métropole, la consultation a reçu moins de 5000 contributions (< 1% des ménages).

Merci pour vos réponses claires et nombreuses. A Solaize, la municipalité a pu émettre un avis en adéquation avec sa population : 81% des habitants s’opposent à l’amplification de la ZFE

 

Renforcer les transports et aider le vélo

D’abord, les habitants rappellent massivement que la voiture ne sert pas qu’au travail.

Ensuite, ils rappellent effectuer d’autres déplacements, souvent hors Métropole. Ils font leur courses, vont voir le médecin, emmènent les enfants dans des clubs de sport voisins ou à l’école de musique intercommunale, se rendent dans les marchés. etc…

Le déficit de transports en commun et d’aménagements cyclables largement pointé.

Outre la réponse statistique, les habitants pouvaient s’exprimer librement sur les moyens à mettre en place pour améliorer la qualité de l’air dans la Métropole.

Ils réclament plus de bus, plus régulièrement avec une amplitude journalière étendue. De même que de nouvelles lignes pour rejoindre plus directement le centre-ville de Lyon, voire un transport lourd desservant la commune.

En parallèle, ils suggèrent des aménagements supplémentaires à la Gare de Vénissieux (métro D) et à la gare de Feyzin (TER). Les parkings sont saturés très tôt.

Enfin, des aménagements cyclables favorisant la pratique du vélo notamment pour se rendre à la gare de Feyzin (et de Sérézin) remportent la palme de l’attente.

Un sentiment d’injustice.

Les habitants refusent largement la ZFE. Notamment en raison de son caractère soudain et non préparé. Les moyens alternatifs ne sont pas à la mesure des ambitions affichées.

Et puis, ils vivent comme une injustice de demander aux habitants de se séparer de leur voiture alors que les industries de la Vallée de la Chimie polluent leur territoire.